loi inique / ta mère
2012 La crise
Mais sur le gâteau
Une bien belle cerise
La bastille aux fachos
Le printemps arabe
A sonné le glas
Livré aux crabes
Nos libertés ici bas
On croyait la démocratie
En occident indestructible
La cassure inévitable
Est venue d’oligarchie
Dans la rue les opposants
Au régime néo libéral
Plus de justice demandant
De partage de capital
Or tous les possédants
Dominent l’économique
Commandent les politiques
Les leviers de l’armement
Les élites se sont opposées
Leurs vrais visages ont montré
Mais enfin c’est pas la rue
Qui gouverne mes revenus
Ils vont pas changer la donne
Les règles qu’on leur prône
On va leur donner du canon
Les laminer tous ces cons
Hé, Casse toi pauv’con
C’est ainsi que s’achéve
La liberté d’expression
Les mouvements de grêve
Ainsi la rébellion
matraquée par million
Ceux qui ont voulu abolir
Les privilèges, en finir
Les barons de la finance
Ont pris le pouvoir en transe
Débarrassé de « démocratie »
Disparue comme par magie
Une belle hypocrisie
Le pouvoir politique
Sans aucune éthique
Corrompu jusqu’à la lie
A écouté les ordres
A lancé ses troupes
Pour casser le désordre
Botté toutes ces croupes
Et pourtant les indignés
Pacifiques révoltés
N’étaient pas résignés
Abandonner leur libertés
Revenue au moyen âge
La population se tient sage
Sinon gare au coup de bâtons
La police est devenue « maton »
L’élite a pris le pouvoir
Mais cette fois au grand jour
Sans se cacher, pour toujours
Il n’y aura plus d’espoir
La censure, la répression
Donnent le bon ton
La dictature est magnifique
Son cortége de lois iniques
La plèbe doit bien se tenir
Respecter les règles édictées
Tandis que les édiles libérées
Ne pensent qu’au plaisir
Le luxe, leur désir
L'interdit assouvir
Au peuple le labeur
Les larbins sans honneur
Enfin libéré, ces ordures
se vautrent dans la luxure
Mais finalement, circonspect ?
Rien n’a changé, que l’aspect …